Dictionnaire de Sperethiel

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Ce document comporte de nombreuses références au jeu Earthdawn. N’ayant jamais joué à ce jeu, il se peut que des erreurs de traduction biaisent le sens originel du texte. Si vous constatez de tels contresens, informez en moi, et je tâcherai de corriger le tir !

De nombreuses informations sur le Sperethiel, la langue des elfes, ont été diffusées dans les romans et les suppléments de Shadowrun et d’Earthdawn, nombre d’entre eux étant aujourd’hui épuisés. Les divers fragments de cette langue ont donc été réunis ci-après pour votre information, votre plaisir et votre instruction. Les liens ci-dessous vous guideront directement aux différentes sections de ce document.

Grammaire
Dictionnaire
Phrases
Histoires et langues associées
Glossaire Theran

Le Sperethiel, ou Elfique, est systématiquement utilisé pour tous les rituels et dans beaucoup de cérémonies du 4ème et 6ème mondes. En effet, le Rite de Passage au cours duquel un elfe atteignant sa majorité se donne un nom, est entièrement réalisé en Sperethiel (les elfes qui ne connaissent pas la langue ont recours à la mémorisation phonétique). De nombreux noms proviennent de noms et d’adjectifs sperethiel. Le Sperethiel est un langage runique, et la plupart des runes décoratives sur les armes et les armures elfiques, sont en fait du Sperethiel. La forme écrite a failli disparaître faute d’archives lors du Châtiment du 4ème Monde ; néanmoins, des runes complexes furent préservées dans le Bois de Sang.

Grammaire

L’Elfique est peut-être la langue la plus complexe sur terre, utilisant de multiples codifications protocolaires (montantes ou descendantes), révélant les émotions de façon bien plus subtile que n’importe quelle autre langue, et permettant un transfert d’information très efficace. Pour dire quelque chose, là où le Sperethiel, se suffira d’une courte phrase, d’autres langues nécessiteront plusieurs phrases complexes.

Le Sperethiel possède une douzaine de déclinaisons, dont certaines ne sont utilisées qu’en poésie. Il existe plusieurs temps dont l’Indicatif, l’Impérial, le Subjonctif (qui possède plusieurs formes, les plus communes étant le Normatif [construction du type pourrait/devrait/serait], le Spéculatif et le Poétique). La déclinaison des noms dépend du contexte ou du préfixe, et parfois des deux. Les règles données ici sont uniquement des lignes directrices.

La signification de nombreux mots dépend du contexte et de l’intonation ; la construction de la phrase dépend de la personne à qui vous vous adressez : vous ne diriez pas la même chose de la même façon selon que la position sociale de votre interlocuteur est plus élevée que la votre, égale, ou inférieure.

Forme verbale

Les verbes se conjuguent en utilisant un affixe.

Indicatif présent – Singulier
ar Première personne
it Deuxième personne (formel)
ist Deuxième personne (familier)
at Troisième personne

Indicatif présent – Pluriel
aris Première personne
int Deuxième personne (formel)
intas Deuxième personne (familier)
asta Troisième personne

Impératif
o Singulier
osa Pluriel
int Deuxième personne (formel)
intas Deuxième personne (familier)
asta Troisième personne

Forme nominale

Singulier
Nominatif : racine sans préfixe
Génitif : ti-
Datif : contexte ou to- (« o » long)
Accusatif : contexte ou té- (« é » prononcé comme dans le mot anglais « say »)

Pluriel
Nominatif : affixe sa
Génitif : ti-
Datif : contexte ou so- (« o » long)
Accusatif : contexte ou sé- (« é » prononcé comme dans le mot anglais « say »)

Dictionnaire

Glossaire

adj. = adjectif
adv. = adverbe
conj. = conjonction
(for) = formel
(inf) = informel
(ins) = insultant
interj. = interjection
mod. = modificateur
n. = nom
prep. = préposition
v. = verb

a conj. Ou
aishar n. « Celui qui recherche la vérité » Equivalent d’un procureur dans les lois de Tir Tairngire.
aynk n. Sœur de lait.
Ar’laana n. « L’Attente » La période de temps commençant une semaine à l’avance, durant laquelle les amis et la famille se réunissent avant un accouchement.
Bele se’Farad n. La Grande Chasse
belet adj. Passionné
Beletre adj. « Le Passionné » Ceux qui ne ressente qu’une seule Passion guident les Disciples dans leur voyage sur chaque Voie.
Egalement le nom des deux types de paladins de Tir Tairngire
Exemple: Beletre ti’Thystonius (Le Passionné de Thystonius)
Bratach Falan n. Bannière Noire
Bratach Gheal n. Bannière Blanche
Brat’mael n. « Soleil Noir » Une faction dissidente de Rinelle ke’Tesrae
Cara’sir n. Le nom Sperethiel de la ville de Portland.
carromeleg n. Un art martial elfique.
Le Carromeleg se caractérise par ses postures : un pratiquant est capable d’évaluer les compétences de son adversaire grâce à sa posture. Cela est évident lorsque un débutant fait face à un maître, comme un Grand Elfe. Les pratiquants capable de ressentir une mort imminente peuvent entrer en zathien, et prendre une posture plus naturelle et détendue : ce type d’adversaire est beaucoup plus difficile à vaincre, car il a déjà accepté la mort.
carronasto n. Immobilité ; immobile.
celé n. Un non-elfe
celénit v. Forme insultante de celé
Celisté n. « Celui qui apporte la lumière » Une école de Tir Tairngire (anciennement l’Université de l’Oregon)
Cenesté n. « Les délaisseurs » Le groupe d’elfes qui quittèrent la tribu des Sinsearch pour former Tir Tairngire
cetheral n. Une couleur de peau rare, proche de celle de la perle, légèrement iridescente, qu’on ne trouve que chez les elfes
Chaele ti’Désach n. « Les jours de changement » Ce terme est utilisé lorsque un elfe passe d’une Voie de la Roue de la Vie à une autre ; ce qui entraîne des changements dans le comportement, les habits, la Discipline et parfois les personnes que l’on côtoie.
chal’han n. Un rituel elfique officiel de châtiment, revanche et/ou permettant de prouver sa domination ; parfois ce mot est utilisé pour les intrigues de revanche ou de prise de pouvoir.
Il s’agit peut-être d’un rite dérivé d’un ancien rite draconique visant à déterminer la domination ou la supériorité ; chal’han à proprement parler est la province des Grands Elfes.
Le but du Jeu est d’utiliser des pions (mercenaires, serviteurs, etc…) pour faire preuve de l’influence symbolique sur sept aspects de l’existence de l’adversaire : ses Passé, Présent et Futur, ses Amours et Haines, son Physique et sa Spiritualité. Ceci prouve que si le joueur l’avait souhaité, il aurait pu totalement détruire son adversaire.
On suppose que les règles du Grand Jeu sont dissimulées dans une œuvre ou un livre appelé Les Rites et les Rituels de Concours, et l’une est que les pions ne peuvent pas être blessés directement par l’un des joueurs. Les menaces et les blessures par d’autres pions sont possibles, tout comme la mise en situations dangereuses, mais il n’est pas possible de tuer ou de blesser grièvement.
Il y a deux formes de rituels : Dans Chal’han che, les adversaires survivent, leur vie n’étant pas atteinte, mais leur honneur en lambeaux. Chal’han se est la forme mortelle qui se termine par la mort de l’un des adversaires. Naturellement, pour rendre le Jeu plus intéressant, votre adversaire doit deviner quelle forme vous utilisez.Le Rituel
Du plus profond de mon cœur, j’appelle les mots
De la colère parlée et du désir révélé
Avec le concours de mes mots et actions
Par mon sang le nom invoqué est consacré
L’apparence et la forme jamais ordonnées n’ont étéSur la forme Physique, j’appelle les mots d’éclaircissement
Sur les Haines, j’invoque la Justice, la colère inassouvie
Sur le Passé dans les ombres, je fais briller la lumière révélatrice
Sur les Amours et les joies, j’offre la séparation
Sur l’Esprit, je donne l’oubli
Sur le Futur, j’apporte la peur et la douleur
Sur toi j’invoque le tout

Les vents effaceront le nom
Le sable les traces sur le chemin
Le soleil la fraîcheur des ombres
Et sur les eaux je commande leur substance
L’apparence et la forme jamais ordonnées n’ont été.

Cinanestial n. « Aile du Ciel » La compagnie aérienne nationale de Tir Tairngire.
cirolle prep. Voyager
co adj. Vers. Se transforme en con devant une voyelle.
dae v. Perdre
Dae’mistishsa n. « Disciples Perdus » Les elfes qui ont une interprétation moins restrictive des Voies Elfiques, à l’opposé des Sa’mistishsa
daron n. Mort
delara n. Calme ou serein
draesis n. Roue
Draesis ti’Morel n. « La Roue de la Vie » Le symbole des Chemins et Voies Elfiques
dresner n. « Assistant » Terme désignant une parente ou une amie proche qui vient en aide durant les derniers mois de la grossesse et lors de l’accouchement.
ehlios n. « Celui qui argumente pour l’accusé » L’avocat de la défense dans les lois de Tir Tairngire
eidolon n. Fantôme
elaishón n. Une pâtisserie elfique fourrée à la fraise (et autre chose), accompagnée d’une glace naturelle à la vanille
Ele Arandur n. « Conseil des Princes » Le gouvernement de Tir Tairngire
Eoerin n. Sage; Erudits de la spiritualité elfique
faskit n. Code législatif; loi
Glerethiel Morkhan Shoam n. « Gardien dans la Maison des Singes, » « La consanguinité est cause de stupidité, » ainsi qu’une troisième signification impossible à traduire mais assez grossière (jetez un œil à morkhan, une sitcom raciste produite par Tir Tairngire en 2052, dont certains gags sont en Elfique).
goro n. « Etranger » Quelqu’un qui n’est pas sujet de la Court Elfique ; un étranger.
goro’imri n. « Ne sommes nous pas des étrangers » Un village de parias des Extrêmes Nord du Bois du Sang
goronagee n. Quelqu’un à l’écart, tout spécialement un elfe qui ne fait pas partie d’un groupe d’elfe
goronagit n. Forme insultante de goronagee
goronit n. (ins) Barbare
-ha adj. Suffixe apportant une emphase à une répétition
Exemple: versoniel-ha, « un vrai connard »
heng v. Parler ou comprendre une langue
heron v. Etre en vie ; exister
Huro ke’Envar n. « L’Association des Soigneurs » Un groupe de ce nom existe à la fois dans le Bois de Sang et Tir Tairngire
Iarmhidh n. Nom en Sperethiel du Comté de Meath de Tir na nÓg
im v. Etre
imiri n. Mémoire de quelque chose ; mémorial
Imiri ti-Versakhan n. « Mémoire de l’Ennemi » Une citadelle dans l’Outback australien, gardée par les Mimis, également connue sous le nom de « Citadelle de la Mémoire » et de « Citadelle du Souvenir ».
Ce terme provient d’un dialecte Sperethiel australien.
irenis n. Sans-caste ; indique qu’une personne n’a pas de rang
-it adj. Suffixe moqueur, devient _-nit_ après une voyelle.
ke adj. « De la » (ou « De » ou « Du » = particule), se transforme en k’ devant une voyelle
leäl n. Un mot très indélicat pour designer une relation très intime.
laés n. Une drogue qui efface la mémoire, utilisée par les gardes frontières et les paladins de Tir Tarngire pour s’occuper des intrus qu’ils ne souhaitent pas tuer ou emprisonner immédiatement.
laésal n. Un arbre dont les fruits, des sortes de cerises dorées au goût sucré, apportent une légère euphorie. Le cœur ne renferme pas un noyau, mais est rempli d’une chaire rouge truffée de petites graines sombres. Ces graines, réduites en poudre et mélangées à de la nourriture ou à une boisson (les vins fait à base de fruits de laésal sont particulièrement efficaces) provoquent chez ceux qui les consomment une perte de mémoire des quelques dernières heures, ainsi qu’un profond sommeil, quasi immédiat. Aucune méthode connue ne permet de récupérer les souvenirs ainsi perdus. Très utilisé par les Gardiens du Sang dont la mission consiste à s’occuper des intrus dans le Bois de Sang, quand ils ne souhaitent pas les tuer ou les emprisonner.
li mod. (for) Suffixe interrogatif
Exemple: li-ha « N’est pas le cas? »
llayah adv. Ok ; bien sûr. Littéralement : « Je suis d’accord avec toi » ou « Je le ferai ».
makkaherenit n. Une personne jeune et idiote
makkalos n. Stupidité
makkanagee adj. Obstination stupide
masa’e n. « Graine de naissance » Un morceau de fruit partagé après la naissance d’un enfant
Masae Seorach n.  » Graine de naissance du Sundering »
medaron n. Mort
mel’thelem n. Locus (un type d’artefact magique spécifique, voir « l’index des Artefacts »: http://namergon.chez.tiscali.fr/Shadowrun/pdf/IndexArtefacts.pdf pour plus d’informations)
meleg v. Ressentir, au sens physique
Mellakabal n. « Ceux qui brillent » Utilisé exclusivement dans le contexte du Tesrae ke’Mellakabal (« Citadelle de Ceux qui Brillent »)
meraerth n. Guerrier
Meraerth ke’Tolo n. « Les Guerriers de l’Esprit »
mes n. Voie
Mes ti’Cirolletishsa n. Voie des Voyageurs
Mes ti’Maeaerthsa n. Voie des Guerriers
Mes ti’Perritaesa n. Voie des Sages
Mes ti’Raeghsa n. Voie des Seigneurs
Mes ti’Telenetishsa n. Voie des Erudits
milessaratish n. Soldat-serviteur ; serviteur. Dans le Sixième Monde, un agent de terrain ou un agent infiltré.
Dans les lois de la Court de Seelie, ce statut est accordé à qui demeure sous leur toit et accepte leur monnaie.
mis v. Suivre
mistish n. Disciple
Mistish Farad n. Les Chasseurs ; Littéralement « Les Disciples de la Chasse »
morel n. Vie
morkhan n. Quelqu’un qui copule avec les porcs
nagé adj. Obstiné
-nagee adv. Obstinément
niach mawryn n. « Enfant lien » Le lien entre deux parents non mariés et leur enfant
od conj. Et
ozidan v. Laisser ; Oublier
pechet prep. Hormis
perest v. Avoir
perritaesa n. Erudit
qua (inf) Suffixe interrogatif
raé n. (inf) Un elfe
raegh n. Seigneur (non-spécifique)
raén n. (for) Un qui est du Peuple ; un elfe
ranelles n. Famille, collègues ; également le nom donné au Cellules de Rinelle ke’Tesrae
resp v. Ecouter
Respitish od Telenetish n. « Ceux qui écoutent et apprennent » Le conseil des Jae’Helastri Ranelle
reth n. Elfe ; Littéralement, « Celui qui Ecoute l’Harmonie »
reth’im n. Culture Elfique ; Littéralement « Etre elfe »
-ri mod. Suffixe interrogatif, également utilisé en rhétorique.
rillabothian n. Un accord musical introuvable. Au sens poétique; une situation sans solution dans une relation entre deux personnes.
rinellé n. Rebelle ; déserteur
Rinelle ke’Tesrae n. « Rebelles de la Citadelle » Un groupe de rebelles de Tir Tairngire ; souvent traduit par « Rebelles de la Tour » ou « Les exilés de la Citadelle »
sa adj. Stricte
sallah n. Silence ; sans paroles
Sa’mistishsa n. « Les Disciples Strictes » Ceux qui adhèrent à la Voie la plus stricte et la plus traditionnelle des Voies Elfiques.
samriel n. Inconfort, malaise
se mod. Préfixe positif
Se’har Maera n. « Haut Prince » Le dirigeant de Tir Tairngire
semeraerthsa n. « Guerrier (des Voies) »; un disciple de Mes ti’Meraerthasa
Se’ranshae Elenva n. La chambre de l’Etoile
serathilion n. Attraction qui ne peut être liée; désir irrépressible
serulos n. Machisme ; virilité puérile
sersakhan n. Ami
se’-shepetra n. Un plat elfique à base de canard
shatatain n. Une posture de combat au carromeleg
shay n. Forêt
Shay ke’Sallah n. « Forêt du Silence » Nom d’un réseau qu’utilise Rinelle ke’Tesrae pour échanger des messages cryptés.
sielle adv. Oui ; Littéralement « C’est ainsi que vont les choses »
speren n. Harmonie ; calme
sperethiel n. Langage ; désigne également la langue des elfes
Taéngelé n. Une liqueur très forte, distillée à partir de miel et d’anis ; sucrée avec un agréable goût de réglisse, il est ce que serait un bon ouzo d’un certain âge. Décrit comme ayant beaucoup de corps et donnant un coup de fouet. Les gueules de bois sont moins courantes qu’avec d’autres boissons. Sa fabrication se fait uniquement à Tir Tairngire où plusieurs marques sont en concurrence.
Tarislar n. « Souvenir » Une enclave elfique dans Seattle
teheron n. Vie ; existence
téch interj. Juron très courant équivalent de « putain » ou de « merde »
teleg v. Maintient une condition
Exemple: telego carronasto, « reste immobile »
telene v. Apprendre
tesetilaro n. « Fils du dragon »
Tesetelinestéa n. « Crâne du Dragon » Nom officiel de Crater Lake à Tir Tairngire
tesrae n. Citadelle ou holding
Tesrae k’Ailiu n. « Citadelle de la Magie »
thelem n. Loi de la nature
thiel n. Musique. Au sens poétique, un son agréable.
Tir Nan Og n. « Terre de Jeunesse » en Gaelic-Sperethiel, l’ancien nom de Tír na nÓg
Tír na nÓg n. « Terre de Jeunesse » Le nom en Gaelic-Sperethiel de la première nation élfique du Sixième Monde
Tir Tairngire n. « Terre Promise » Le nom en Gaelic-Sperethiel de la principale nation elfique d’Amérique du Nord dans le Sixième Monde
-ti prep. De. Devient b’ devant une voyelle.
-tish adj. « Celui qui », comme dans « Celui qui (verbe) » ou « Celui qui est un (nom) »
Souvent, un it est inséré entre le mot et le suffixe.
Exemple: telegitish « gardien »
vereb’he n. Destin du peuple à prospérer
veresp v. Répondre ; Répliquer
versakhan n. Ennemi
Versakhan ke’Raegh n. « Ennemi des Seigneurs » Un posteur sur Shadowland
wineg n. (ins) Un ork ou un troll (troglodytique)
-ya mod. Suffixe négatif
zarien n. Etat de Zen absolu
zathien n. Etat transcendantal, demandant de se concentrer sur soi-même ou sur l’imminence de la mort.

Phrases

se’seterin
« Matin lumineux »
(L’équivalent elfique de « Bonjour »)

Telegit thelemsa.
« Tu suis rigoureusement les lois de la nature. »
(Forme de salutation)

Siselle. Thelemsa-ha.
« C’est ainsi que vont les choses. Je suis très rigoureusement les lois de la nature. »
(Réponse à la salutation précédente)

Respar sallah tishay a imar makkanagee-ha.
« N’écoute pas celui qui est stupide ou qui s’obstine à l’être. »

Makkanagee morkhan.
« Stupide baiseur de porcs »
(Une insulte)

Ozidano teheron, milessaratish. Imo medaron co versakhan.
« Laisse derrière toi ton existence, soldat-serviteur. Pour devenir la mort de mes ennemis. »
(Une façon formelle qu’un Seigneur ou une Dame elfe utilise pour congédier. La réponse appropriée consiste à répéter la phrase.)

Ozidanit makkalos, telegetish t’imiri ti’teheron.
« Je laisse derrière moi la stupidité, Gardien de la Mémoire de la Vie. »

Melegit samriel qua?
« Est-ce que ça ne va pas ? »

Serulos makkanagee! Thorn, verespo! Melegit samriel qua, versoniel!?
« Espèce de pauvre imbécile de machiste immature ! Thorn, réponds moi ! Est-ce que ça ne va pas, connard !? »

Versionel-ha! Carronasto telego morkhan…
« Quel connard ! Ne bouge pas stupide baiseur de porcs… »

Ni hengar Sperethiel.
« Je ne parle pas l’Elfique. »

Heronasta od darnasta, pechet imiriso ozidanastet.
« Tu vis et tu meurs, exceptés les souvenirs que tu laisses derrière toi. »

Gerelan-o té-makkalos-ha, goro.
« Pardonne ma bêtise, étranger. »

Se-curo ja-riné.
« Le Chaos. »
(pluriel)

Se-curo ja.
« Le Chaos. »
(singulier)

Speratemel rel timaan perest? Hellon Sperethiel.
« La communication est pour tout un chacun. Partagez le langage. »

Tan’ath lie armma diesk cycampeth waregram’cen.
« Obscurcis le pouvoir de ce lieu. Atténue les images, la puissance de ce que tu mets à couvert. »

Imo herme, od imo raeint sa.
« Soit bon, et soit vrai avec toi-même. »

Imar raen. Imar semeraerth. Cirollar Draesis ti’Morel. Miriat tela li? Thiesat tekio tore li?
« Je suis un elfe. Je suis un Guerrier (des Voies). Je parcours la Roue de la Vie. Qu’est-ce que cela signifie ? Que celui qui le fait dit j’existe ? »

Histoire et Langues associées

Le Sperethiel parlé dans les Quatrième et Sixième Mondes, provient d’un langage plus ancien et plus complexe, probablement développé au début du Quatrième Monde ou même pendant le Troisième Monde. Son usage dans le Sixième Monde a été apporté par les Grands Elfes, peut-être pour créer une sorte d’identité culturelle. Les accents régionaux ont existé mais n’ont pas été reflétés dans ce texte. Quoiqu’il en soit, les elfes vivant au nord de la Court Elfique dans le Quatrième Monde étaient réputés pour leur prononciation malaisée et hachée. Dans le Sixième Monde, il semble qu’un dialecte régional ait fait son apparition en Australie.

Langues associées

Eireann-Sperethiel
Littéralement, le Sperethiel irlandais. Il s’agit du langage formel utilisé à la court de Tir na nÓg, une forme rarement utilisée en-dehors des cérémonies et des cercles politiques.

Gaelic Sperethiel
Une forme de Sperethiel utilisant de nombreux mots gaëlique, ainsi que des intonations et des règles de grammaire. Cette forme n’est quasiment utilisée que par les habitants de Tir na nÓg et éventuellement par des communautés d’elfes au Pays de Galles et en Ecosse.

Sperethiel ancien
Une langue plus ancienne et plus complexe dont le Sperethiel est un dérivé. Il est possible que le Sperethiel en soit en fait une version appauvrie. Cette langue daterait du début du Quatrième Monde (avant le Châtiment) ou même plus tôt.
Les quelques phrases qui suivent sont dans une langue inconnue. Il se peut qu’il s’agisse de Sperethiel ancien, mais il peut tout aussi bien s’agir d’une langue dérivée du Sperethiel ou du Sperethiel ancien. Il est également possible qu’il s’agisse de Theran. Quoiqu’il en soit, aucune traduction n’existe.
¿N’e’quea che tsemena mettakas q’en demell?
Te meravilhas, Har’lea’quinn?
Que’t destrui e’t coton?
M’aela j-taam querm talar!
Alamestra (Il s’agit d’une forme d’alcool)
Invae (Esprits insectes)

Glossaire Theran

Les elfes exilés du Bois du Ver avant le Châtiment, qui deviendront ensuite le Peuple du Paradis, voyagèrent jusqu’à l’île de Thera. Ces Therans parlait Sperethiel, mais les années passant, la langue se développa et changea loin de la Court Elfique et au contact des non-elfes qui arrivaient régulièrement sur l’île. De nouveaux mots furent incorporés en provenance d’autres cultures comme du bassin Selestrean. Ceux qui comprennent le Sperethiel peuvent comprendre le sens d’une phrase dite en Theran, mais les détails leur échapperont. De la même façon, le Throalic, un cousin du Theran (et peut-être un dérivé du Sperethiel, à moins que ce ne soit l’inverse) incorpore beaucoup de mots Theran du fait de l’occupation du Barsaive par l’Empire avant le Châtiment. L’Or’zat, ou langue ork des voyageurs, incorpore de son côté des mots Throalic. C’est pourquoi il n’est pas étonnant qu’un mot Sperethiel apparaisse dans une conversation dans l’une de ces langues, bien qu’il y ait des chances qu’il ait été modifié, voir abâtardi.

akarenti n. Maître de l’espionnage de province.
bellaripila n. Un jeu de balle Theran brutal, où deux équipes de vingt quatre joueurs, chacun équipé d’une petite batte, tentent de guider une petite balle en cuir dans une aire de marquage gardée par l’équipe adverse. Généralement, l’équipe victorieuse est celle capable d’infliger le plus de blessures à l’équipe adverse.
confectio n. Spectacle mélangeant du théâtre, de la danse, des combats et parfois des exécutions publiques.
custos n. Gardien de la cité faisant office de police dans la Grande Thera.
fabrika n. Un bâtiment dans lequel des esclaves fabriquent des objets dans un état de frénésie et d’auto-destruction d’une grande efficacité, rendus plus résistant par les esprits jinari liés aux murs.
ghareez n. Membre d’un groupe de questionneurs et d’inquisiteurs, très craints dans tout l’Empire pour leur cruauté.
ianatori n. Responsable du droit coutumier travaillant dans l’Arbitorium.
karinthini n. Arbitre-Général, chef de la bureaucratie gouvernementale.
kedate n. Messager au service de l’Arbitre Général.
laverna n. Représentant du Conclave. Au pluriel : lavernae.
nehr’esham n. « Le Centre de l’Esprit, » la communauté de magiciens-érudits qui devint l’Empire Theran.
praetor n. Un inquisiteur / diplomate au service de l’Arbitre-Général, se chargeant de vérifier que les membres de l’Arbitorium remplissent leur office comme il se doit. Au pluriel : praetori.
preces n. Un lapin carnivore caractérisé par ses attaques soudaines sur n’importe quelle créature vivante quelque soit sa taille lorsqu’il est en chaleur.
stipatori n. Suivants au service du Premier Gouverneur.
strategos n. Un rang dans l’armée Theran, donnant le commandement d’une division. A peu près équivalent à un Capitaine.
thera n. « Fondation, » le nom de l’Empire, et de l’île sur laquelle il s’est formé.