Adam Jury vient de mettre en ligne la dernière nouvelle, French Touch (en anglais) sur le site officiel. Congratulons l’auteur Anthony Bruno qui est l’un des drones FanPro français de notre petite communauté. Bravo à lui.
Mois : juin 2005
Sortie US de Loose Alliances et nouveaux PDF
Loose Alliances, déjà disponible en PDF depuis quelques temps, sortira en version papier « classique » aux États-Unis le lundi 27 juin prochain.
Du retard donc, et l’on peut se demander comment FanPro va pouvoir sortir d’ici fin août maximum (pour la GenCon) : Shadows of Asia (dont le PDF devrait arriver sous peu néanmoins), System Failure, puis enfin Shadowrun 4e edition. Gageons que les maquettistes et les imprimeurs ne vont pas beaucoup se reposer d’ici la rentrée.
Également, quatre nouveaux suppléments au format PDF arrivent aujourd’hui chez BattleCorps : le très classique et collector Universal Brotherhood, Sprawl Sites, Paranormal Animals of North America, et le Neo-Anarchist’s Guide to Real Life.
Une première description de la Matrice sans fil 2.0 de SR4
Cela fait déjà quelques fois que les informations de Fantasy Productions (l’éditeur allemand) sont plus avancées que celles de FanPro USA, en particulier via sa « newsletter » ; nous permettant ici d’avoir un aperçu plus précis de la future matrice 2.0.
Nous vous rappelons bien sur que si le fond est probablement fixé, des détails peuvent encore changer jusqu’à la version finale de SR4. En particulier, nous sommes nombreux à vouloir faire bannir le terme de « WiFi » du language shadowrun, à la fois pour des raisons d’esthétique, de respect d’un monde différent du monde réel, et aussi de précision dans le sens du terme. De même, les termes français employés ici sont bien entendus totalement temporaires en attendant une traduction officielle si Asmodée (ou un autre éditeur) se décide un jour à publier la 4e édition de Shadowrun.
La matrice est morte, longue vie a la matrice !
Après l’effondrement du traditionnel réseau « câblé », certaines choses ont changé dans les ombres digitales. L’ancienne matrice avec ses datajack, cyberdecks et kilomètres de fibre optique n’existe plus. À la place nous avons un monde de communication sans fils (anglais : WiFi, Wireless Fidelity) et une perception amélioré par électronique (anglais : AR, Augmented Reality soit « réalité augmenté »).
En 2070 chaque citoyen, aussi bien riche que pauvre, est une part intégrante de ses données qui entoure le monde. Ceux qui courent les Ombres ont appris à se servir du monde sans fils à leur avantage. Les « hackers » sont spécialisé dans la manipulation des données, contrôlant des programmes ou des machines ils peuvent obtenir les données les mieux gardées. Mais les hackers ne sont pas les seuls spécialistes de cette réalité digital. Les « technomanciens » (anglais : technomancers) sont les enfants de la matrice, ils ont grandit et son capable de manipuler le monde sans fil avec le seul pouvoir de leur pensée.
Hackers et technomanciens sont donc spécialisé dans la pénétration et l’exploitation des réseaux sans fils. Ils sont utiles dans une équipe de shadowrunner non seulement pour leur habileté à déjouer les systèmes de sécurité et obtenir d’importantes informations mais aussi pour diriger des armées de drones et prendre directement le contrôle de véhicules.
Plus important, hackers et technomanciens n’ont plus besoin de s’encombrer avec le manque de flexibilité des cyberdeck et de tout le système câblé comme leurs prédécesseurs le devaient. Ils sont maintenant totalement mobiles et intégré aux équipes de shadowrunners.
L’omniprésence du monde informatique
Dans les années 2070 les objets contrôlés par informatique sont si omniprésents qu’ils sont absolument partout. Chaque objets ou accessoire électronique est contrôlé par des processeurs intégrés qui sont connectés grâce au WiFi à d’autres objets et réseaux autour d’eux. L’informatique se retrouve dans les habits, véhicules, armes à feu, fauteuils, WC, portes – partout. C’est si commun et omniprésent que la plupart des gens ont déjà oublié qu’ils sont entourés et assistés par l’informatique en permanence.
Les protocoles, fréquences et transactions sont standardisés. Il est donc rare que deux objets ne puissent pas échanger d’informations. Vous voulez lire vos emails en préparant la cuisine ? Pas de problème, affichez les simplement sur l’affichage de votre réfrigérateur. Ou vous voulez écouter votre nouvelle chanson favorite durant votre run ? La non plus aucun problème : envoyez les données audio jusqu’au haut-parleur de votre arme via votre commlink et faites danser vos ennemis.
Commlink
Les commlinks sont utilisés par tout le monde. Il s’agit d’une combinaison de routeur sans fil, téléphone portable, caméra-appareil photo, PDA (ordinateur de poche), lecteur de puce, créditube et console de jeu vidéo ; le tout intégré dans un seul et unique appareil qui peut être porté dans une poche, porté à la ceinture ou monté sur un bracelet. Les commlinks sont disponible dans une gamme inimaginable de formes, tailles, couleurs et fonctions allant des sets crâniens stylisés aux bijoux en passant par les implants cephalowares et les appareils tissés directement dans les vêtements.
Le commlink est le centre nerveux du PAN, le mini-réseau personnel de tout un chacun. C’est lui qui permet aux équipements ayant accès à votre PAN d’échanger des données. Parler au téléphone, regarder une vidéo que vous avez enregistré plus tôt, visualiser un diagnostique envoyé par votre cyberware, vérifier les réserves d’essence de votre drone ou régler votre réveil ; tout ça peut être fait grâce au commlink et bien plus encore.
En effet, en plus de cela, le commlink vous donne un accès continu au reste monde. Non seulement vous pouvez envoyer des messages, transférer ou télécharger des données par la matrice mais il est également possible de contrôler ou d’accéder à des équipements ou réseaux sans fils qu’ils soient à proximité ou non. Cela peut être le catalogue d’un magasin, le PAN d’un ami, des informations touristiques envoyées à proximité de monuments ou le profil matriciel de cette fille assise au café.
La réalité augmentée
Pour la plupart des habitants de 2070, la matrice n’est plus un endroit ou l’on va mais un monde digital parallèle qui recouvre les sens normaux des utilisateurs. Les informations provenant de la matrice sont sélectionnées via le commlink et ensuite transmises ou affichées à des interfaces diverses et variées. Les données provenant de la réalité augmentée peuvent être librement sélectionnées ou bloquées par l’utilisateur. Deux utilisateurs de la réalité augmenté peuvent voir le même menu virtuel d’un restaurant tandis que seul l’intéresser entendra la sonnerie de son téléphone, etc.
La forme la plus basique de la réalité augmenté sont les objets visuel connu sous le nom de AROs (Augmented Reality Object, aussi connu sous le surnom de « Arrows », flèche). Ces données visuelles sont reçues par l’utilisateur et affichées sur des cyberyeux, lunettes de réalité augmentée, lentilles de contact ou directement projetées sur la rétine des utilisateurs par laser. Les données apparaissent comme des images fantômes ou du texte dans le champ de vision de l’utilisateur et peuvent alors être repositionnées ou redimensionnées comme il faut. Les tâches en cours peuvent ainsi se retrouver affiché au centre du champs de vision (de manière transparente, ainsi le monde réel est encore visible) tandis que tout le reste pourra être positionné à la périphérie où ce n’est pas gênant.
Merci à Daegann pour la traduction d’origine.